Les prophètes de Dieu


Les prophètes de Dieu : partie 1/2

Ce sont des hommes ordinaires qui se révèlent extraordinaires lorsque Dieu les choisit pour porter Son message à leurs semblables. Le premier prophète de Dieu est certainement le premier Adam (SAW), à supposer qu’il y en ait eu plusieurs dont nous serions les descendants du dernier. A la fin de la chaîne des prophètes de Dieu l’on trouve Muhammad (SAW)  fils d’Abdallah de la tribu de Koreich dans l’Arabie du VIIe siècle. Entre Adam et Muhammad Dieu a envoyé plus de 124 000 prophètes pour guider l’humanité vers Lui. En cela, aucun peuple n’a été laissé sans guide. Ainsi apparaît le décor planté par Hamidullah sur le thème des prophètes de Dieu.  

Abraham, Jésus, Moïse, Noé, Adam, Ismaël, Luth et bien d’autres figures religieuses, chrétiennes, juives, bouddhistes, zoroastriennes… cessent alors d’être des pointillés coraniques pour devenir des réalités dont tout musulman doit se saisir pour compléter sa culture personnelle afin d’accéder à une vision panoramique de ce qu’est la foi, la croyance en un Dieu unique dans un contexte qui englobe le cadre du message du Prophète Muhammad (SAW).  

Assuré dans le ton, cohérent dans ses idées, le professeur Hamidullah manifeste une telle modestie et une telle humilité que ses analyses transportent son auditoire loin des mythes auxquels se prête le phénomène de la prophétie sans pour autant en dénouer le mystère.  

Dans la présente causerie, après une longue introduction situant son sujet, il déroule la biographie du Prophète Abraham (SAW), un classique de l’enseignement coranique. Pour le plaisir de son auditoire, il s’accorde de grandes parenthèses d’érudition qui portent un éclairage nouveau sur les trésors de sagesses que recèle la vie d’Abraham. Au point que lorsque vient l’heure de la prière de ʿaṣr, marquant la fin de la causerie, le Prophète Abraham (SAW) vient à peine de quitter l’Egypte… 

Ainsi, commence le professeur sa causerie :

Je dois prendre la parole cet après-midi pour vous parler d’un sujet que nous avons arrêté après concertation ; il s’agit des prophètes.

Dans une précédente causerie où j’ai parlé d’Adam (SAW), j’ai précisé que les prophètes sont presque innombrables. Il n’est donc pas possible de parler de tous les prophètes de manière convenable pour la simple raison que leur nombre est trop élevé. 

Dans un hadith cité par Al Boukhari1 et bien d’autres recueils, notre Prophète (SAW) dit que « Depuis Adam (SAW) jusqu’à moi, Dieu a envoyé 124 000 prophètes ». Le Coran parle d’à peine une vingtaine d’entre eux. Donc nous n’avons pas les moyens d’épuiser cette série comme il se doit, en parlant des faits marquants de chaque prophète, de son lieu de naissance, son époque etc… Cela nous est impossible en quelques causeries. Je me contenterai donc d’évoquer les prophètes les plus importants. Et parmi eux, jusqu’à maintenant, si je me souviens bien, j’ai parlé d’Adam (SAW), d’Idriss (SAW) et de Nouh2 (SAW). 

Aujourd’hui, je parlerai peut-être d’un ou deux prophètes, selon le temps disponible. Mais j’aimerais, en préambule, faire une petite remarque sur une information donnée par Ibn Arabi. En évoquant un hadith, sans en préciser la source, Ibn Arabi avance que Dieu a envoyé cent mille Adam. Et, dit-il, nous sommes les descendants du dernier de ces cent mille Adam. A l’évidence, il est donc impossible de parler de tous ces prophètes de Dieu ! 

Dans Sa Grandeur et Sa Sagesse, Dieu a fait ce qu’Il a fait et les choses sont ainsi. La semaine dernière, j’ai évoqué les prophètes Houd(SAW) et Salih(SAW) sans savoir que j’aurais à vous parler aujourd’hui des prophètes en général. Je vais donc me répéter pour dire que les prophètes sont une grâce de Dieu pour l’humanité.

En effet, l’homme est capable d’imaginer mille choses dans sa petite tête. Certaines sont bonnes et d’autres sont mauvaises. Mais l’être humain n’a pas forcément la capacité de toujours distinguer entre les unes et les autres. Seule la grâce de Dieu nous indique le bon chemin, le chemin qui mène vers Lui. Ce chemin à propos duquel, le Coran dit : « Guide-nous dans le chemin droit, le chemin de ceux que Tu as comblés de bienfaits, non pas de ceux qui ont encouru colère, ni de ceux qui s’égarent »3

Dieu, « Le Très Miséricordieux, Le Tout Miséricordieux »4, dans Sa Grâce, Sa Miséricorde, nous montre le bon chemin. Autrement, l’homme serait capable de faire le mal plutôt que le bien. 

En cela, nous, musulmans, avons une chose qui manque aux autres religions: la conservation des messages de Dieu tels qu’ils ont été révélés au Prophète (SAW). Il faut savoir qu’Adam (SAW) (qu’il y en ait eu cent mille ou non, dont nous serions les descendants du dernier), mais, « notre Adam (SAW)» est déjà un prophète qui recevait des messages de Dieu qui ne nous sont pas parvenus. Or, grâce à ses capacités intellectuelles, notre Prophète ummī (SAW)5 a fait ce que les grands savants n’ont pas pensé à faire dans l’Antiquité : il a dicté chaque révélation à ses secrétaires, au jour le jour6. Quand il recevait une révélation, il faisait venir ses scribes et leur dictait le nouveau message. A la suite de la dictée, il précisait la place exacte de la nouvelle révélation dans l’ensemble des corpus déjà révélés. 

La sourate al-Fātiḥa , en ouverture du Coran, n’est pas la première sourate qui fut révélée. La sourate an-Nas, en dernier dans le Coran, n’est pas non plus la dernière descendue de la part de Dieu. Leurs places furent attribuées par notre Prophète (SAW) sur les indications de Jibril7 (SAW), probablement… 

C’est ainsi que la totalité des révélations nous sont parvenues. Depuis la première révélation jusqu’à sa mort, pendant vingt-trois ans, notre Prophète (SAW) les a dictées à ses secrétaires, il a précisé la place de chaque révélation par rapport aux autres et nous en possédons la totalité aujourd’hui. C’est un « bonheur » qu’il faut savoir apprécier, un bonheur que les autres religions n’ont pas, d’avoir conservé la totalité des révélations de Dieu venues à leurs prophètes. 

Sur ce point précis, le cas de Saiduna8 Issa9(SAW), dernier prophète avant notre prophète, me semble intéressant. Car son époque se situe peu avant l’époque de notre prophète. Nous sommes en 1994, il y a donc moins de deux mille ans et la science avait fait des progrès. On connaissait l’écriture, on savait conserver les données etc… Pour autant, nous avons d’énormes difficultés, des difficultés parfois étonnantes, dans l’étude des documents de cette période.

Saiduna Issa (SAW) a connu la Thora, le livre révélé à Moussa10(SAW). Or, malgré cela, il n’a pas mis par écrit les révélations qu’il recevait de la part de Dieu. Il ne les dicta pas à ses secrétaires non plus. On peut légitimement s’interroger pourquoi ! Il le sait mieux que nous. Nous ne pouvons entrer dans ses pensées. Mais il reste que Saiduna Issa (SAW) n’a pas pris de dispositions pour consigner les révélations qu’il recevait de la part de Dieu. Cela est un fait. L’autre fait est qu’il n’a pas prêché longtemps, et on ne saurait le lui reprocher. Il a eu à peine trois ans ; ce qui fait peu pour enseigner son message. Notre Prophète (SAW), quant à lui, a eu la possibilité de prêcher pendant vingt-trois ans. 

Saiduna Issa, n’ayant pas pris d’initiatives pour conserver son enseignement, ce qui nous reste, le concernant, ce sont les quatre évangiles du Nouveau testament. Les chrétiens disent, eux-mêmes, qu’il y a plus de soixante-dix évangiles différents, voire plus, dont quatre ont été choisis « dignes de confiance »; les autres ont été classés « douteux ». Je ne m’étendrai pas sur ce sujet aujourd’hui. Il suffit, ici, de savoir qu’il n’y a pas un seul évangile chez les chrétiens mais quatre canonisés pour constituer leur livre religieux. 

Entre ces évangiles on trouve des divergences. L’un dit quelque chose, l’autre dit autre chose quand il ne dit pas le contraire… En comparaison avec l’islam, nous avons des raisons d’être très heureux, très reconnaissants à Dieu de nous avoir donné un prophète qui, tout illettré qu’il était, a pris les mesures nécessaires pour la conservation rigoureuse de la « science », le Coran. Et, depuis quatorze siècles que nous possédons ce document, pas un mot n’a été supprimé, pas un mot n’a été ajouté. Même les ennemis de l’islam reconnaissent parfois qu’on ne peut comparer le Coran à aucun des livres saints des anciennes religions. 

Pour me résumer, je dirai que les prophètes de Dieu sont très nombreux, que nous ne possédons pas les renseignements nécessaires sur chacun d’eux. Nous nous contenterons des enseignements les plus dignes de confiance concernant les plus importants parmi eux. Pour certains, il nous faudra une heure, mais une demi-heure, voire moins, suffira pour d’autres.

Cela étant, j’estime qu’après avoir parlé de Saiduna Houd (SAW) et de Saiduna Salih (SAW) la semaine dernière, il est intéressant, aujourd’hui, de vous parler de Saiduna Ibrahim11(SAW). 

Pour les musulmans, les biographies ainsi que les noms des prophètes, sont fondés sur deux types de sources : d’une part les deux sources purement islamiques que sont le Coran et le hadith. Il n’y a pas une troisième source que l’on puisse qualifier de musulmane. 

Les oulémas12 n’inventent pas les noms des prophètes mais ils peuvent en suggérer. Notre Prophète (SAW) dit que Dieu a envoyé des prophètes dans tous les peuples. Les oulémas peuvent, dans leurs études, suggérer des noms des prophètes pour les régions comme l’Inde ou d’autres régions qui ne sont pas mentionnées dans les sources musulmanes. 

En Inde, par exemple, il y a deux grandes religions : Le brahmanisme qu’on appelle communément l’hindouisme et le bouddhisme. Mais le fondateur de cette religion, Gautama Bouddha, n’est pas mentionné dans les sources islamiques. On ne le trouve ni dans le Coran ni dans le hadith. On peut donc faire des suggestions sur la base des renseignements fournis par les bouddhistes pour avancer une généalogie et quelques dates, etc. 

J’insiste pour dire qu’il n’y a que deux types de reconnaissances des prophètes. D’une part, les prophètes mentionnés dans les Textes : le Coran, les hadiths (sources islamiques), les livres des juifs et les livres des chrétiens. Et, d’autre part, les prophètes à propos desquels l’on fait des suggestions hypothétiques que nul n’est obligé de croire parce qu’ils ne sont mentionnés ni dans le Coran ni dans la Bible. On les reconnaît par l’analyse et la déduction personnelles que chacun est libre de prendre pour se faire sa propre opinion. 

Concernant le thème de cette causerie, je précise néanmoins le fait que certains prophètes cités dans le Coran sont également mentionnés dans la Bible (Adam (SAW), Nouh (SAW), etc). D’autres prophètes nommément signalés dans le Coran ne sont pas connus dans la Bible ; c’est le cas de Houd (SAW) et de Salih (SAW). 

A propos de Houd(SAW), j’aimerais ouvrir une autre petite parenthèse pour signaler un petit problème que rencontre le lecteur du Coran. En effet, d’un côté le Coran nous dit : « Et aux ʿĀd, leur frère Houd »13. Voici donc un peuple nommé ʿĀd à qui Dieu a envoyé Son prophète nommé Houd (SAW). Soit ! Mais dans une autre partie du Coran, on trouve un terme que j’estime un peu « gênant» puisque le Coran dit : « les premiers ʿĀd »14. Autrement dit, il y a deux peuples ʿĀd. Car, en toute vraisemblance, Dieu ne peut pas envoyer le même prophète, à deux peuples ʿĀd à deux époques différentes. On en déduit qu’il y a un ʿĀd bien connu vers lequel Dieu a envoyé le prophète Houd (SAW). Puis il y a eu un autre peuple ʿĀd qui, dans la terminologie du Coran, est nommé « ʿĀd al-ʾūlā », ce qui signifie littéralement « les premiers ʿĀd »… Qui sont-ils ? On peut faire des hypothèses mais on ne peut pas être affirmatif. 

Pour fermer cette parenthèse, j’aimerais préciser qu’il y a quelques mois, on a trouvé quelques détails qu’on ne peut pas réfuter. Avec le progrès scientifique, il est devenu possible de voir non seulement ce qui est à la surface de la Terre mais également ce qui se trouve, caché, à l’intérieur de la Terre. Des équipes américaines ont fait des progrès dans ce domaine. J’ai lu un article dans un journal disant qu’en Arabie saoudite, une partie déserte et inhabitée de la péninsule arabique et qui porte bien le nom de Rub Al Khali (le quart-vide), on a trouvé des traces d’habitations à l’intérieur de la Terre. Et on pense que le peuple dit ʿĀd al-ʾūl aurait vécu par là. Même Si tel était le cas, on peut déceler la présence d’habitations, mais on ne peut pas connaître l’histoire des habitants, leurs biographies, etc… 

En résumé, sachez qu’il y a ainsi quelques prophètes anciens et quelques peuples anciens qui sont connus à la fois dans le Coran et la Bible (ancien testament, nouveau testament) et qu’il y en a d’autres qui sont uniquement dans le Coran. 

Ces précisions étant faites, je peux parler d’une troisième catégorie de prophètes. En effet, dans l’Antiquité, peuvent avoir vécu des prophètes sur lesquels nous n’avons pas de renseignements. Ils sont dans une littérature qui n’est pas reconnue comme le Coran et le hadith ; une littérature que l’on trouve en Chine par exemple ou dans l’Amérique ancienne… 

Dans ma petite et humble série de causeries, je me bornerai aux grands prophètes nommés dans la Bible ou, probablement, la totalité de ceux mentionnés dans le Coran. On ne peut pas essayer de faire plus. Voilà comme introduction. Et maintenant, je peux vous parler d’un des grands prophètes : Saiduna Ibrahim (SAW). 

Son nom est mentionné aussi bien dans la Bible que dans le Coran. Il est donc un prophète bien connu par les religions monothéistes que suivent les musulmans, les chrétiens et les juifs. 

A ce propos, un monsieur de Nanterre15 m’a envoyé une généalogie pour me poser quelques questions. Mais il ne précise ni l’auteur ni l’éditeur de ce document qui commence par Adam (SAW) et remonte jusqu’à Muhammad (SAW). Ce document pose beaucoup de questions. Et je n’y adhère pas, par exemple, lorsqu’il dit que Dhul Kifl, un prophète cité dans le Coran, est le fils d’Ayoub16 (SAW). D’où tient-il ce renseignement ? 

Quoi qu’il en soit, selon ce document, il y a exactement dix générations entre Saiduna Nouh (SAW) et Saiduna Ibrahim (SAW) ; tout comme il y a dix générations entre Adam (SAW) et Nouh (SAW). Dieu seul est savant… 

Une autre chose imprévue pour notre causerie d’aujourd’hui concerne un livre des éditions Centurion, publié il y a deux ans sous le titre « Abraham », c’est-à-dire Saiduna Ibrahim (SAW). La  première partie est rédigée par un juif qui résume la littérature juive concernant Ibrahim (SAW) ; la deuxième partie est écrite par un chrétien qui traite du même sujet à partir de la littérature chrétienne. Le dernier chapitre est de moi. Je parle de Saiduna Ibrahim (SAW) à partir des données dans la littérature islamique. 

Je ne suis pas à mon aise pour en parler ici, mais il est de mon devoir de signaler que l’on n’a pas reproduit exactement ce que j’avais écrit. Ils ont modifié, changé, ajouté et supprimé des parties de mon texte. Pour quelles raisons ? Je l’ignore. Dans ce livre, vous trouverez néanmoins beaucoup de données sur Ibrahim (SAW) provenant aussi bien de la littérature juive que de la littérature chrétienne et de la littérature islamique. Mais lisez-le avec quelques réserves. Car la partie consacrée à l’islam n’est pas exactement ce que j’avais écrit, elle a été modifiée. Malgré ces réserves, ce livre reste intéressant parce qu’il réunit, en deux cents pages environ, la quasi-totalité des connaissances sur Ibrahim (SAW) dans ces trois grandes religions monothéistes. 

Le chapitre islamique que j’ai écrit, souligne l’existence d’autres littératures aux intrigues semblables à l’histoire d’Ibrahim (SAW). Car, la littérature brahmane, la littérature grecque, la littérature romaine, etc. contiennent des histoires qui ressemblent à l’histoire d’Ibrahim (SAW) sans que ces écrits ne soient religieux. 

Vous savez certainement qu’Ibrahim (SAW) avait une épouse particulièrement belle. Lorsqu’il quitte son pays pour aller en Egypte, le roi d’Egypte tombe amoureux de cette femme. Il envoie la Police la chercher et tente de lui sauter dessus. Puis Dieu protégea l’honneur de cette femme. Etc… 

Ce scénario d’une belle étrangère dont un puissant tente d’abuser est intéressant, non seulement d’un point de vue historique mais, aussi, d’un point de vue littéraire. Il n’est donc pas surprenant qu’il ait inspiré des romanciers. Des poètes ont produit de longs poèmes mettant en scène une belle femme qui se rend dans un autre pays dirigé par un tyran qui tente d’abuser d’elle mais Dieu intervient et punit l’agresseur. On trouve de tels récits dans la littérature non religieuse. 

Après cette longue introduction venons-en maintenant au sujet de notre causerie, à savoir Saiduna Ibrahim (SAW) dans la littérature islamique. 

La suite de la causerie, partie 2/2, sera publiée dans une semaine.

 

  1. Sahih al Boukhari, célèbre recueil de hadith. ↩︎
  2. Le prophète Noé  ↩︎
  3.  اهدِنَــــا الصِّرَاطَ المُستَقِيمَ، صِرَاطَ الَّذِينَ أَنعَمتَ عَلَيهِمْ غَيرِ المَغضُوبِ عَلَيهِمْ وَلاَ الضَّالِّين Sourate 1 verset 6 et 7 ↩︎
  4. الرحمان الرحيم Sourate verset 2 ↩︎
  5. Le prophète de l’islam  est décrit comme illettré: Coran, sourate 7,  v. 157 et 158 ↩︎
  6. Il dictait, faisait relire, corrigeait et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il soit satisfait, précise Hamidullah dans ses écrits. ↩︎
  7. L’archange Gabriel ↩︎
  8. .Littéralement “notre seigneur”, titre usuel en milieu musulman pour marquer le respect ↩︎
  9. Le prophète Jésus-Christ, fils de Marie. ↩︎
  10. Le prophète Moïse. ↩︎
  11. Le prophète Abraham ↩︎
  12. Savants en sciences religieuses ↩︎
  13. وإلى عاد أخاهم هود Sourate 11 verset 50 ↩︎
  14. عادا الأولى Sourate 53 verset 50 ↩︎
  15. La ville de Nanterre est située dans la banlieue Nord-Ouest de Paris. ↩︎
  16. Le Prophète Job ↩︎